LE CHANT DU STYLO
C’est l’âge du stylo, pas celui de l’auteur,
Qui permet à ces mots de remplir une page
Il écrit sur la ligne et fini son voyage
A la marque du point qu’il étale en douceur.
De son encre foncée en douce le farceur
Formait les arrondis, des marques de traçage
Mettant la barre au T, ce beau tréma sauvage
Sur un E chez Noël pour faire son bonheur.
Il ira jusqu’au bout de sa folle existence
Remplissant doucement, grattant dans le silence
Les feuilles du roman qui naissent sous ses pas.
Le labeur du stylo dans sa longue écriture
Qui l’emmène toujours de la vie au trépas
Pour finir rejeter, voilà son aventure…
jc blondel