PEU M’IMPORTE DEMAIN
Madame vous avez des milliers d’étincelles
Qui jaillissent le soir du bleu de vos prunelles
Vous allumez sans fin des étranges brasiers
Qui brûlent de leurs feux mille et un chevaliers.
Un seul de vos regards provoque l’incendie
Dans le cœur d’un amant qui cherche son envie.
Une source plaisir vient fondre dans sa bouche
Quand il se perd la nuit au bord de votre couche.
Madame vous savez sur vos tendre rivages
Nous donnez l’illusion de merveilleux voyages
Sur les chemins secrets de votre corps mutin
En nous offrant sans fin votre peau de satin.
Madame vous savez tel un vaisseau stellaire
Nous faire découvrir de charmant univers.
En caressant vos seins d’un sourire pervers
Vous savez nous mener vers une autre lumière.
Madame vous serez pour nos cœurs, un écrin,
Où le bijou d’amour trouvera sa place
Même si des remous, des rumeurs d’une casse,
Viendront ternir parfois l’aurore du matin.
Madame vous serez toujours sur mon chemin
A me tendre la main pour sauver ma détresse
Madame je vous fais cette douce promesse
Celle de vous aimer, peu m’importe demain.
jc blondel