CETTE POITRINE NUE
Cette poitrine nue dans la pale lumière
D’un rayon lumineux qui perçait le volet
Attirait mon regard d’adolescent pubère
Attisant un désir que je croyais secret.
Pouvoir poser les mains, oser la caresser
Quel chemin hasardeux, drôle d’itinéraire
Pour un enfant vivant sans le moindre regret
Cette histoire d’amour, cette passion primaire.
A l’aube d’un plaisir qu’ils m’ont décrit vulgaire
L’étonnante vision si douce à regarder
Mis le feu dans mon cœur et la belle incendiaire
Tout en douceur m’apprit simplement à l’aimer.
Cette poitrine nue revient me titiller
Lorsque l’amour a fuit mon lit de solitaire
Ce joli souvenir rallume la clarté
Dans mon âme d’amant en panne vers Cythère.
jc blondel