Dans la nuit
Et quand le jour s’achève
Vient l’heure des rêves,
Les paupières se ferment
L’on s’endort, c’est doux comme la crème.
Et quand les rêves s’animent
Dans la profondeur des abîmes
Le monde fantastique de l’inconscient
Se réveille et réagit, impatient.
Et quand l’abîme est noir
Viennent les angoisses et les cauchemars,
Des êtres venus d’ailleurs peuplent la nuit,
La chambre remplie d’étranges bruits.
Et quand l’imagination travaille de paire
Les rêves ressemblent a un véritable enfer,
Les draps trempes de sueur, d’un seul bond,
Notre corps et nos sens réagissent a l’unisson.
Et quand le soleil pointe au petit matin
Les yeux hagards par une nuit sans fin,
Nous abordons le jour, fatigues du long parcours,
Sur le chemin de la nuit et ses secrets vaudous.