Une nuit d'été
Dans la brise matinale
Tout reste bien calme,
Comme une arrivée fatale
Qui va briser le charme.
Comme un paradis terrestre
Qui nous monterait à la tête,
Comme une fin funeste,
Qui jouerait le trouble fête.
Sans aucune réprimande
Sans même qu'on lui demande,
Qui voudrait se perdre
Dans un coeur en amande.
Mais tout prend fin
Comme on pourrait le peindre
Jusqu'au réveil du mandarin
Qui émet une si douce plainte.
Mais quoi que l'on fasse
Rien ne le réveillera
De ces moments si faste
Qu'est la douceur de ses bras.