La nuit tourmentée
-Ainsi vous voici donc éveillée et sereine
Vous êtes aussi belle le matin au réveil.
Non ! Ne me dites rien, je lis tous vos « je t’aime »
Dans vos yeux ce matin pour éclairer mon ciel.
-Monsieur, je suis si bien détendue et heureuse
N’êtes point que poète mais merveilleux amant.
Vous m’avez subjugué et je suis amoureuse
Mon gentil écrivain de vos rimes élogieuses.
-M’aimeriez vous toujours si je vous demandais
En ma douce province de partir avec moi ?
Quitter votre famille, me suivre dans la joie
Sans que dans votre cœur vous n’ayez de regret ?
-Monsieur ! Pour le moment, essayons de comprendre
Quelles sont nos attirances avant de composer.
Je vous trouve adorable et je me sens aimé
Amoureuse de vous certes, mais ne me rendre.
Voyons nous plus souvent, venez dîner chez nous
Je vous présenterai cependant à mon père.
Lui seul peut décider ce qui est bien pour nous
Mais il est très rigide, je me dois de lui plaire.
-Soit ! Je vais donc me plier aux us et aux coutumes
Et je demanderai à Monsieur votre père
Cette main que je tiens sur mon cœur, qui m’est chère
Je vous obéirai sans mauvaise fortune.
-Monsieur je vous sais gré de votre gentillesse
En votre cœur qui bat, vous avez la noblesse.
Ce jour je suis à vous, oublions tous ces mots
Prenez moi je vous prie entre vos bras sitôt.
Faites moi retrouver cette douce passion
Qui vous m’avez donné en cadeau cette nuit.
Aimez moi voulez vous ? Donnez moi je vous prie
Ce plaisir si troublant qui m’ôte la raison.
Le loup 09.03.08