Ce cruel oiseau noir qui me frôle,
Cette solitude qui m'affole,
Ce sont là les spectres de la mort
Et de quelque poignant remord.
Un autre messager Debby
Et tu verras l’oiseau qui luit
Bien au delà de la nuit,
Que nulle solitude ne bannit
Ce grand oiseau noir qui m'entraîne
Vers le vide de nuits sans fin
M'a déjà chargée de chaînes
Et brise l'espoir d'autres matins.
Seul son bout des ailes est noir
Son corps tout entier albifié
Règne sur le plein des jours d’été
Sans que n’arrive jamais le soir
Cet oiseau noir et ce vide
Qui vident mon coeur avide ;
Cet oiseau noir c'est la mort
Qui, féroce, me brûle encore.
Cet albatros devient ce plein
Tout ce vraiment auquel tu tiens
Lorsque dans la nuit tu t’endors
Et dans les chaînes, tu donnes encore
DEBBY / TELISS