L'oiseau noir.
Ce cruel oiseau noir qui me frôle,
Cette solitude qui m'affole,
Ce sont là les spectres de la mort
et de quelque poignant remord.
Ce grand oiseau noir qui m'entraîne
Vers le vide de nuits sans fin
M'a déjà chargée de chaînes
Et brise l'espoir d'autres matins.
Cet oiseau noir et ce vide
Qui vident mon coeur avide ;
Cet oiseau noir c'est la mort
Qui, féroce, me brûle encore.