Les jambes ployées sous le poids de mon coeur
Des larmes cristallines givrent ma joue
Ta chaleur imprégnée sur mes souvenirs
Fait pleurer les murs de fonte givrée
Ma vie s'écoule sur le sol tel un raz de marée
Des fleurs devant les yeux me privent de ton regard
Son éclat s'égare en moi dans la noirceur de l'oubli
Permettant à la sécheresse de gagner mon sanctuaire
Les faibles rayons qui passent la fenêtre me donnent l'espoir
Qu'un jour bienheureux, tu mettras l'allégresse à ma destinée
Dans le lointain, ton absence se fera fantôme
Ainsi, je ne serai plus empreinte de larmes gelées
Ton retour me ferait repeindre les saisons
Je m'exprimerais au son lyrique des violons
Tout en grâce, je traverserais le bleu du ciel
Pour voir ton sourire au-delà de cette sphère céleste