J’entre dans mes silences
puisque le frivole m’oublie
Les larmes fleuvent ma peau
essoufflent mon coeur
Dans une plainte unique
mon corps s’ameute
Je contemple mes plaies
m’épuisant de faiblesse
Ma douleur s’est faite chair
ses désirs me resserrent dans l’ombre
Ma voix étouffée
éclate dans ma solitude
Mes mains tremblantes
encore amoureuses
ne retiennent que l’horreur
Impuissante je me torture de frissons
et mon corps se lacère de ses trahisons
Moribonde, presque
j’arrive à murmurer
tu ne m’as pas aimé
tu ne m’as pas assez aimé
pour m’abandonner aux souvenirs
La tête dans les nuages(2008)