SUR TON CORPS ENGOURDI
Ma main se promenait, visitant ton corsage
Sur ton corps engourdi par le froid de la nuit.
Ma main se promenait visitant son corsage
Pour venir bousculer ton tendre paysage
En douceur distillant dans le fond de ton lit
Une caresse folle, un bonheur en partage
Qui donne à nos désirs une saveur sauvage.
En glissant près de toi je m’approche sans bruit
Quand résonne au lointain tous les coups de minuit
Pour rendre à ta beauté ce merveilleux hommage.
Dans le noir j’oserai faire fuir ton ennui
En laissant mon amour ciseler son ouvrage
Sur ton corps engourdi par le froid de la nuit.
jc blondel