LES ONDES DE TON CORPS
Les ondes de ton corps réveillent mon émoi
Lorsque la nuit, tu viens poser ta main sur moi
Tu bouscules mes sens, changeant leurs habitudes
En les sortants de leurs moroses solitudes.
Tu ravives les feux qui sommeillent en moi
Préparant ce royaume où l’amour est un roi
Qui chassera le soir le monstre lassitude
En le noyant là bas dans la mer, turpitude.
Au coucher du soleil lorsqu’il va faire froid
Tu sais bien réchauffer mon âme qui guerroie
Contre des sentiments tout en décrépitude,
Bercés par les relents de mon incertitude.
Sous la blancheur des draps le désir est la loi
Il franchit sans regret ces préjugés bourgeois
Pour remplir notre amour d’aucune servitude
En laissant le plaisir prendre de l’altitude.
jc blondel