L’APPEL DE TON CORPS
Et l’appel de ton corps te conduit bien souvent
Sur les sentiers discrets qu’ils nomment adultère
Dans le noir revenu tu restes la lumière
Pour l’homme qui ce soir deviendra ton amant.
Il pourra de sa main découvrir lentement
Les recoins de ta peau, ce si joli parterre
Où s’écoule ta source et il s’en désaltère
Profitant sans répit de ces tendres instants.
Il fera chaque jour ce sublime voyage
Parcourant sans souci tous ces chemins secrets
De la pointe des pieds jusqu’au bord du visage
En donnant le désir à ton corps allongé.
Partageant sans compter ces moments de tendresse
Réveillant dans ce cœur ses plus vieux souvenirs
Puis au bout de la nuit il te fera princesse
En plongeant tous tes sens dans les flots du plaisir.
jc blondel