LA VAGUE
La vague revenait s’allonger sur la plage
En venant effacer les pas des amoureux.
Elle savait trouver un petit nid moelleux
En s’étalant le soir sur le bord du rivage.
Je la voyais danser sa chevelure blanche
Lorsque le vent câlin dans un souffle sucré
L’envoyait se frotter sur les bords d’un rocher
Elle semblait vouloir le tirer par la manche.
Le bleu de l’océan est un jardin immense
Où va se promener notre vague salée
Voyageuse intrépide aux colères nacrées
Qui vient se présenter en brisant le silence.
Ô ! Vague d’un printemps terminant son voyage
Sur le sable chauffé par le soleil brûlant
Tu viens te reposer l’espace d’un instant
Sur les rochers brisants de ma côte sauvage.
jc blondel