LA VAGUE DEFERLAIT
La vague déferlait comme un cheval sauvage
Sur le rivage blanc bordé de vieux sapins
Sa caresse feutrée à l'ombre d'un orage
Venait tout ravager dans le petit matin.
Pour l'amoureux d'un soir cette vague insolente
Semblait bien s'amusée du sable chahuté
En l'envoyant rouler sur la plage changeante
Elle avait le désir de casser, de briser.
Ramenant du lointain, du fond de l'océan
Les restes engloutis de superbes épaves
Qui partirent voguer en se fiant aux vents
Et ne revinrent pas, elles firent naufrage.
Petite vague au soir diablesse enchanteresse
Tu racontes aux gens cette histoire magique
De ces reines des mers sirènes ou princesses
Qui règnent sans façon au cœur de l'Atlantique.
jc blondel