LA VAGUE AMOUREUSE
Les vagues étalaient leur chevelure blanche
Dans le mauve froissé des voiles du couchant
Lorsque le soir venait terminer le dimanche.
Elles s’assoupissaient sur le rivage blanc
Fatiguées d’un ressac qui manque de tendresse
Lorsque la nuit revient habiter ses tourments.
Le crépuscule avait dans sa délicatesse
Coloré ses embruns d’un beau rouge carmin
Qui charme le regard du passant qui paresse.
Elle attend gentiment le retour de demain
Pour visiter le fond de la mer ténébreuse
En découvrant ainsi de lumineux chemins.
Sirène d’océan, la vague est amoureuse.
jc blondel