UN VIEIL AIR DE COUNTRY
Un vieil air de country revient dans ma mémoire
Réveillant un passé que je croyais perdu.
La guitare chantait les refrains d’une histoire
De ce monde où le noir était un interdit.
Seuls les champs de coton acceptent ce non dit
Et leur chant comme un cri nous semblent dérisoire.
Un vieil air de country revient dans ma mémoire
Réveillant un passé que je croyais perdu.
Quelques mots fredonnés sur un air détendu
Raconteront l’effroi de cette guerre immonde
De racistes gavés de leur haine profonde
Dans un triste combat où rien n’est défendu
. Un vieil air de country revient dans ma mémoire
Réveillant un passé que je croyais perdu.
Combien de combattants dans la traque illusoire
Périront chaque nuit dans des affreux buchers
Allumés par ces fous aux songes éventés
Qui rajoutent des noms sur une liste noire.
Un vieil air de country revient dans ma mémoire
Réveillant un passé que je croyais perdu.
Il faut éradiquer ce vieux monstre cornu
Le racisme est un leurre ou se perdent les hommes
En promettant déjà de funestes automnes
Car l’honneur pour ces gens est mort et disparu.
Un vieil air de country revient dans ma mémoire
Réveillant un passé que je croyais perdu.
jc blondel