CREPUSCULE
Lorsque revient le temps du crépuscule ardent
J’aime à me promener les pieds nus sur la plage
Pour découvrir au loin cette beauté sauvage
Des horizons sculptés par les couteaux du vent.
Les oranges mêlés dans les feux d’occident
Coloraient un moment la douceur du rivage
En laissant s’en aller l’éphémère passage
De ces nuages blancs sur un bleu d’océan.
Le petit courant d’air d’une brise marine
Venait se faufiler au fond de ma narine
M’offrant pour une nuit, ses sublimes odeurs.
Assis au bord de l’eau dans les senteurs d’écume
Je rêve sans façon, déguste ces bonheurs
Quand le soir chassera les lambeaux gris de brume.
jc blondel