La douleur se conjugue au crépuscule
Quand la nuit dans les arrières mondes
Se fondent sur leurs crêtes et s’y déposent.
Esprits enfin tranquilles,
Chairs offertes aux corps lunaires;
Dans les sombres loges,
Des résidus de raisons
Trop fades s’évanouissent
Dans le simple vent.
Au lointain, d'inaudibles hurlements ;
Aucun répit pour de funèbres pensées.
Il y a de ces brumes espiègles
Qui infiltrent les esprits indomptés,
De ceux qui vivent masqués
Par le discours des chairs à vif.
Prêtez l’oreille, vous n’entendrez
Jamais le moindre soupir
Malgré des cicatrices du doute,
Ceux qui s’exposent au Verbe nu,
Ecrivent par défi mais implosent
En silence.
* alain, 28 octobre 2008 *