Michel
Il est des êtres que l’on n’oublie pas
Par leur présence, parce que c’était : toi.
Ta gentillesse, ta discrétion, ta timidité
Celle qui freine tous les élans, telle était ta réalité.
Derrière les platines, tu étais toujours un messager,
Quand tu jouais avec les sons, c’est ton cœur qui parlait,
C’était la musique, ton moyen d’expression, ta réelle fibre humaine,
Tu ressentais ce que les gens avaient besoin pour exprimer joies ou peines.
Mais nous, nous savions qui tu étais vraiment,
Tes goûts, tes plus profonds sentiments,
On t’appelait, lorsqu’on dansait, « l’homme à la guitare »
Tu aimais tant la musique, elle était ton rempart.
Allongé sur la plage, la mélodie des vagues te berçait,
Et tu te revoyais, jouant à la batterie, en écoutant les djembés.
Sur ton lieu de vacances, à Fouras, la presqu’île,
Tu vivais enfin des jours tranquilles.
C'est un texte que j'ai écrit lors de la mort d'un ami qui s'est fait tué il y a un an et demi, par un type qu'il croyait son ami, il lui a mis une balle en pleine tête et s'en sort avec seulement 12 ans de prison, il n'y a plus de justice en France, c'est écoeurant.