MONT SAINT MICHEL
Les longs bras de la mer enlacent tes murailles
Chaque jour, par deux fois, dans un slow langoureux.
Assis sur ton rocher sous un horizon bleu
Tu défends sans compter tes murs et tes rocailles.
Ce morceau de granit, petit champ de bataille
Où les excès du temps d'un courroux dangereux
Rendront ces rendez-vous passablement houleux
Lorsque la terre et l'eau feront leurs épousailles.
La Manche met parfois de sordides pagailles
En léchant de ses flots par des vagues canailles
Tes remparts de cailloux que l'humain a construits.
Tu sembles protégé par l'aile de l'archange
Paré pour résister, illuminé d'orange
Tu resteras debout sur nos couchants trop gris.
jc blondel