C'est chaud, c'est chaud,
Et j'ai froid et ça pique,
Et ça va dans mes veines,
Je tremble, je tremble,
Et je ne pense à rien,
Mais rien,
C'est trop dur pour moi,
Car je pense donc je suis,
Je suis sure que le monde est cruel,
En dehors de ma tête,
Alors je m'invente un monde qui s'arrête,
À chaque fois que le temps me manque,
Je manque de confiance je manque de chance pas d'chance.
J'attends, j'attends encore,
Comme si en dépendait ma vie, ma mort,
Mais je sais que je n'y échapperai pas,
Que j'ai deux battements de cœur ou trois,
Je sens que je m'endors,
Que je me rapproche un peu plus de ma mort,
Et là je m'invente ce monde parfait,
Où mon cœur battrait juste comme il devrait.
C'est bon, c'est bon, je sais,
Que la vie est injuste mais qu'on s'y fait,
Et qu'on vit pas tous dans des contes de fées,
Et qu'on n'a pas tous ce qu'on mériterait,
Mais c'est pas une raison pour tout abandonner,
Et donner raison au corps qu'on m'a donné,
Ou perdre raison à force de tenter,
La grande évasion et risquer d'y rester.
Alors...
J'attends, j'attends encore,
Comme si en dépendait ma vie, ma mort,
Et je sais que je n'y échapperai pas,
Que j'ai deux battements de cœur ou trois,
Je sens que je m'endors,
Que je me rapproche un peu plus de ma mort,
Et là je m'invente ce monde parfait,
Où mon cœur battrait juste comme il devrait.
J'ai peur... j'ai peur... j'ai peur... j'ai peur...
J'ai peur à l'intérieur de ce parc,
Et j'ai peur qu'on me largue sans rien,
Entre l'au-delà et mon autre destin,
Où toutes les nuits j'attendrai le matin,
Où toutes les nuits j'attendais le moment,
Où mon petit cœur sera devenu grand,
Où ce foutu noir sera devenu blanc,
Où tous mes espoirs s'en iront gentiment,
Alors ...
J'attends, j'attends encore,
Comme si en dépendait ma vie, ma mort,
Et je sais que ma mort arrivera,
Que j'ai deux battements de cœur ou trois,
Je sens que je m'endors,
Que je me détache un peu plus de mon corps,
Et là je m'invente ce monde parfait,
Où mon cœur battrait...