Ce poème est en l'honneur de la personne que j'ai perdue ce week end. L'année 2008 à commencé avec une mort, et elle continue à prendre les gens qui m'entourent. Cette personne était comme mon grand-père. Et jamais je n'ai pu lui dire à quel point je l'appréciais.
La fin d’une vie
Quand un brin d’herbe s’envole
Et que personne ne s’en aperçoit
Le brin d’herbe se refuse à ce vol
Mais ne peut qu’attendre qu’on le voit.
Une fois que toute la moisson
Est enfin terminée, qui pourrait remarquer
Qu’un petit, tout petit brin de son
Puisse lui aussi s’enfuir loin de sa destinée.
Tant de gens arrivés au bout de la vie
Font comme tous ces brins qui ensemble
Fuient parfois dans le chagrin ou alors dans l’oubli
Et jamais on ne veut que tout recommence
Que cette vie que l’on vient d’oublier
Puisse recommencer sans cette personne
Que jamais on ne puisse la serrer
Ne serait-ce qu’une fois contre soi encore.
Le temps part trop vite et pourtant
Jamais on ne pense à leur dire
Comment on peut les aimer autant
Et que jamais on veut qu’ils nous quittent.
Alors ils partent loin de nous
Dans une tristesse et cette impression
De n’avoir jamais dit ce qu’ils sont pour nous,
Beaucoup plus qu’une simple moisson.