S'appelle liberté
Sur le bord du chemin elle est restée en rade
En espérant demain un avenir nouveau
Sur les ruines d’un temps qui la rendent malade
Elle traîne parfois un étrange fardeau.
Nous l’avons vu, debout, sur une barricade
En tenant dans sa main un superbe drapeau
Perdant quelques amis dans sa folle escapade
Lorsque le sang coulait au fond du caniveau.
Elle a couru longtemps sur de petites routes
En oubliant aussi quelques uns de ses doutes
Quand fleurissait un soir une inégalité.
Le voilà, son combat, son rêve et sa bataille
En lettre d’or, son nom, sur le mur se détaille
Il est sur nos frontons, s’appelle Liberté.
jc blondel