Je reste ce rêveur
J’ai passé mille nuits à regarder la mer
Qui fait des clapotis sur le bord du rivage
Imposant dans le noir un vacarme d’enfer
Lorsque vont débouler les galets sur la plage.
Quand mon regard se perd sur l’horizon noirci
J’aime bien m’attarder au sommet de la dune
En admirant de loin dans le jour qui s’enfuit
Les vagues du printemps faire danser la lune.
Ce reflet lumineux qui s’invite le soir
Traine sur l’océan tel un rond majuscule
Quand le soleil repart dans un simple au revoir
Se coucher dans les feux bouillants du crépuscule.
En le plaignant parfois lorsqu’il tourne à l’envers
Je reste ce rêveur qui scrute l’univers.
jc blondel