L’AMERICAN DREAM
Sauf erreur de ma part, en jargon populaire
L’American dream incompris
S’est pris les pieds dans le tapis
En laissant aux regrets le temps de le défaire.
Il est resté longtemps, bloqué dans nos mémoires
Demeurant éternel
Au fond de notre ciel
Il garde des saveurs qui semblent dérisoires.
Notre regard d’enfant a cru dans l’Amérique
Aux cow-boys et leur révolver
Il propose à présent, l’enfer
Quand le fusil d’antan n’a plus rien de magique.
Au revoir, le Far-West et nos films d’aventure
Le galop des chevaux
N’a plus droit aux tableaux
La liberté, là-bas, n’est que caricature.
jc blondel