DANS L’OCRE DU COUCHANT
Le fantôme du vent dans l’ocre du couchant
A l’encre des chagrins écrivait son message
Usant de quelques mots pour faire un testament
Pour hanter le parcours d’un ultime voyage.
Il change le décor de tristes interdits
Quand la clarté, le soir, s’estompe dans nos nuits.
Le fantôme du vent dans l’ocre du couchant
S’amuse des couleurs des feux du crépuscule
Où s’échappe parfois un bout de firmament.
Un gros nuage gris faisait le funambule
Sur le fil détendu des rêves inédits
Quand la clarté, le soir, s’estompe dans nos nuits.
Le fantôme du vent dans l’ocre du couchant
S’invite sans souci dans une promenade
Pour dévoiler enfin les secrets de l’instant
En parcourant le temps dans sa folle ballade
Pour offrir aux désirs ses plus tendres délits
Quand la clarté, le soir, s’estompe dans nos nuits.
Le fantôme du vent dans l’ocre du couchant
Explore les chemins dans sa course illusoire
Il glisse sans façon sur l’été rayonnant.
Sur un doux courant d’air souvent aléatoire
Le fantôme du vent réveille nos ennuis
Quand la clarté, le soir, s’estompe dans nos nuits.
jc blondel