Dans mes bois
Loin des foules sauvages et des fureurs sans nom
Je vais errer sans cesse dans mes bois adorés.
La il n’est de ministres d’avocats corrompus
Seulement les oiseaux et leurs chants continus.
Je vais allègrement promener sans contrainte
Point d’impôts à payer ni de taxes rackets.
Il n’y fait pas très chaud mais ma fourrure nette
Me tient bien à l’abri du frimas qui éreinte.
Le loup là est heureux et même Chaperon
Qui m’aime et me garde me laisse gambader
Et je reviens à l’heure lorsque vient le dîner
Que cette douce amie prépare sans façon.
Plus de moutons qui traînent pour allécher ma faim
Je regarde la faune ou je croise des daims,
Mais comme maintenant, ils me savent rangé
Ils n’ont plus peur de moi, je les laisse brouter.
Et là dans ces bois sombres j’aime aller reposer
Laissant au gré des vents mes pensées s’envoler.
Chaperon dans ces bois vient parfois me chercher
Car elle sait que parfois, j’aime à me ressourcer.
Ah !! Gentil Chaperon, si tu n’étais point là
Depuis déjà longtemps les chasseurs enfiévrés,
Seraient venus me voir pour ma peau me trouer
Mais tu es près de moi qui me suis pas à pas.
La douceur de tes lèvres quand tu viens m’embrasser
Vaut bien tous les trésors que j’avais du quitter.
Et c’est pour ça ce soir que je viens quémander
De tes lèvres adorées un tout petit baiser.
Le loup 19.02.08