LE VIEUX MAITRE
En Afrique là-bas où s’installe l’hiver
Aux pieds des minarets il scrute le désert
Assis dans son fauteuil tout son esprit voyage
Racontant ses émois sur le blanc d’une page.
En Afrique là-bas où s’installe l’hiver
Aux pieds des minarets il scrute le désert
Le vieux maitre notait des mots, des paroles
Qu’il s’en ira conter aux enfants des écoles.
Le souffle de l’Atlas sifflera son refrain
Sur le sable chauffé de son palais d’Airain.
Assis dans son fauteuil tout son esprit voyage
Racontant ses émois sur le blanc d’une page.
Il écoute les cris de son vieil océan
Qui cogne sur le port à la force du vent
En rapportant parfois les morceaux de l’histoire
D’un ami disparu dormant dans mémoire.
Il écoute les cris de son vieil océan
Qui cogne sur le port à la force du vent.
Il laisse à son crayon le choix de l’écriture
Pour transmettre aux lecteurs ces goûts pour l’aventure.
Sur la toile, présent dès le petit matin
Il s’en vient partager ses rêves d’écrivain,
En rapportant parfois les morceaux de l’histoire
D’un ami disparu dormant dans sa mémoire.
jc blondel