LE VIEUX PHARE
Le vieux phare étalait sa lumière
Sur l’étendue bleue de mon bel océan
Son rayon lumineux tournait si lentement
Qu’il semblait enlacer les marins de la terre.
Ange gardien des mers, ils cherchent ta bannière
Les matelots perdus dans la folie du vent
Au gré du désarroi de pleurs et de tourments
C’est vers toi que s’en vont leurs ultimes prières.
Es-tu le sauveteur, maître en obscurité
Sentinelle des nuits perchées sur un rocher
Où s’accrochent parfois quelques lambeaux d’écume.
Combien de nos marins ont cherchés tes lueurs
Sur l’obscur horizon coloré d’amertume
Ta présence a suffit vieux phare à leurs bonheurs.
jc blondel