MA PLUME TE CHANTAIT
Ma plume te chantait dans son vagabondage
Sur le blanc d’une page en quête d’infini
Elle avait dessiné sa route son voyage
Sur le chemin pavé de son rêve interdit.
Elle avait coloré dans un songe inédit
Son espoir pour demain dans son livre d’image.
En trouvant par hasard cet espace réduit
Ma plume te chantait dans son vagabondage.
En divaguant ainsi dans son pèlerinage
Dans le temple d’un lit où ton âme frémit
Ce paysage fou parait souvent moins sage
Sur le blanc d’une page en quête d’infini.
Sur le simple feuillet d’un vieux poème écrit
En cherchant le secret par une nuit d’orage
D’un fabuleux croquis sur ce papier jauni
Elle avait dessiné sa route son voyage.
L’encre de mon crayon en posant son bagage
Esquissait les contours de ce monde assoupi
En suivant le parcours de sa course sauvage
Sur le chemin pavé de son rêve interdit.
Dans ces instants divins près d’un corps endormi
Sur le sable doré d’une petite plage
Je laisse s’en aller au large mon esprit
Pour porter cet amour sur les vents de passage
Ma plume te chantait dans son vagabondage.
jc blondel