Au fil du temps
Chaque matin de brume blanche qui se lève de mes rêves
C’est ta pensée qui me quitte s’en allant vers d’autres ailleurs
C’est une lune d’hiver sous mes yeux remplissant mon cœur
Des souvenirs d’hier, allongé toi et moi sur un lit de grève.
Chaque jour, c’est la vague des heures en ma mémoire
Qui déferle de fausses illusions m’inondant d’amers regrets
Remplissant ma coupe de la plus profonde noirceur des soirs
Éteignant de moi, une à une du ciel, les étoiles les plus près.
Chaque nuit, c’est le retour à la source de nos amours
C’est ton sourire aux mille rivières de mes yeux
C’est la lune faisant renaître tes mots mon troubadour
C’est le fil du temps qui égrène et tresse nos aveux.