LES MOTS D’ARAGON
Que serai-je sans toi, résonne en ma mémoire
En ravivant les mots, pour Elsa, d’Aragon
Ils ont suivis mes pas au long de mon histoire
Où d’aimer c’est parfois y perdre la raison
Dans ce monde aujourd’hui je sais, c’est dérisoire.
Sur la vieille platine un disque sans histoire
Entonne la chanson qui parle de raison
Il revient simplement dans son air dérisoire
Les rimes d’un poème à la sauce Aragon
Que serai-je sans toi résonne en ma mémoire.
La musique d’un temps colore l’horizon
Elle est là chaque jour, dansant dans ma mémoire
Emplissant par ses vers mes restes de raison
En racontant un peu, toujours la même histoire
En ravivant les mots, pour Elsa, d’Aragon.
Lorsqu’un amour d’hier nous parait dérisoire
Il est bon d’écouter les aveux d’Aragon
Les nôtres sont casés au bout de ma mémoire
Dans le grenier des ans où s’endort la raison,
Ils ont suivis mes pas au long de mon histoire.
Le soir, j’entends Ferrat qui nous chante Aragon
Dans les rêves anciens qui peuplent ma mémoire
En promettant parfois un tout autre horizon
Quand le plaisir faisait un tour dans mon histoire
Où d’aimer c’est parfois y perdre la raison.
En suivant les chemins que trace ma mémoire
J’y retrouve souvent le songe et la raison
Les princesses d’un jour vivant dans mon histoire
En valsant sur un air, sur des mots d’Aragon
Dans ce monde aujourd’hui, je sais, c’est dérisoire.
Lorsque l’hiver blanchit nos pas sur l’horizon
Les souvenirs s’en vont dans l’éden dérisoire
Dans le fond de nos cœurs où règne la raison
En oubliant aussi des pans de mon histoire.
Quand je réveille ainsi la chanson d’Aragon
Que serai-je sans toi, résonne en ma mémoire.
jc blondel