Par des mots
Maitre : par des mots j’aimerai
01 : conter par l’écriture
02 : ce désir flamboyant
03 : sans faire de l’amour
04 : j’ai trouvé cette fleur
05 : ce bouquet de tendresse
06 : en jalonnant les jours
07 : dans ce monde habité
08 : le plaisir est le roi
09 : le rêve et la caresse
10 : je goute à l’infini.
PAR DES MOTS J’AIMERAI
J’aimerai par des mots conter en écriture
Ce désir flamboyant qui réside en mon cœur
Sans faire de l’amour une caricature.
Au fond de mon jardin j’ai trouvé cette fleur
Qui m’offre chaque nuit ce bouquet de tendresse
En jalonnant les jours des fastes du bonheur.
Dans ce monde habité par ma belle princesse
Le plaisir est le roi d’un royaume inédit
Où règnent sans regret le rêve et la caresse.
Dans ses bras chaleureux, je goute à l’infini.
CONTER PAR L’ECRITURE
J’aimerai par des mots conter en écriture
Les histoires d’un temps, nos duels d’amoureux
A l’abri dans un lit sous notre couverture.
Aux abords de minuit nous débutons nos jeux
Pour laisser nos ébats commencer leur voyage
Sur un chemin pavé de rêves merveilleux.
Les rondeurs de ton corps m’offriront une plage
Ou je veux accoster sans aucune pudeur
Pour montrer aux passants cette sublime image.
Ce désir flamboyant qui réside en mon cœur.
CE DESIR FLAMBOYANT
Ce désir flamboyant qui réside en mon cœur
Réveille mes dix doigts dans leur course sauvage
Pour effacer l’effroi que tisse le malheur.
Sous le soleil d’été je pars à l’abordage
En goutant sans façon tous les fruits défendus
Que tu caches parfois sous le blanc d’un corsage.
En mettant au placard, tous nos rêves perdus
Tous ces instants secrets plongés dans la luxure
Quand l’adultère avait peur des sous entendus.
Sans faire de l’amour, une caricature.
SANS FAIRE DE L’AMOUR
Sans faire de l’amour, une caricature
Je dessine les traits des regards convenus.
Sur ma toile le soir, j’étale la peinture.
Les faux départs se font sur des malentendus
En provoquant souvent un grand vide et l’absence
Pour s’égarer plus tard dans des noirs malvenus.
Le bonheur ne sait plus faire de différence
Il s’en va, il revient poursuivant son labeur
Me laissant divaguer bien seul dans le silence
Au fond de mon jardin j’ai trouvé cette fleur.
J’AI TROUVE CETTE FLEUR
Au fond de mon jardin j’ai trouvé cette fleur
Me régalant toujours de sa douce présence
Qui fabrique à l’amour un asile en douceur.
En venant près de moi dans sa frêle innocence
Elle peint des couleurs au décor éternel
Où le désir s’ébat dans toute son aisance.
Marguerite d’un soir mise au fond du missel
Pour charmer l’écrivain d’un rêve et la promesse
D’une étoile venant s’allumer dans mon ciel
Qui m’offre chaque nuit ce bouquet de tendresse.
CE BOUQUET DE TENDRESSE
Qui m’offre chaque nuit ce bouquet de tendresse
En donnant du plaisir à mon cœur de mortel
C’est la femme d’un soir, une belle Déesse
Elle vient bousculer mon corps d’amant charnel
En ouvrant le portail d’une petite histoire
Pour me faire espérer en l’amour immortel.
Sa beauté remplira pour un temps ma mémoire
Où j’ai gardé pour moi son parfum, son odeur,
Dans un vieux rêve fou qui parait illusoire
En jalonnant les jours des fastes du bonheur.
EN JALONNANT LES JOURS
En jalonnant les jours des fastes du bonheur
Elle allume des feux dans la nuit toute noire
Pour redonner au ciel sa sublime couleur.
Elle veut m’enfermer dans une tour d’ivoire
Poursuivre dans mes bras nos plus tendres câlins
Dans ces instants perdus où tout est dérisoire.
Je découvre parfois dix milles autres chemins
Où le désir se perd dans sa folle paresse
Dans ces moments je vis, bien trop seul, les matins
Dans un monde habité par ma belle princesse.
DANS UN MONDE HABITE
Dans un monde habité par ma belle princesse
Je bâtis ce château, là-bas, près des moulins
Où le soleil revient déposer sa caresse.
Du coté de minuit tu laisseras mes mains
Visiter sans regret ton corps de Colombine
En faisant un arrêt sur le bout de tes seins.
Je cherche les secrets que cache mon ondine
Que me donne sa peau lorsqu’elle se blottit
Dans le creux de mes bras, en se disant câline
Le plaisir est le roi d’un royaume inédit.
LE PLAISIR EST LE ROI
Le plaisir est le roi d’un royaume inédit
Où la reine d’un soir, d’une allure féline,
S’installe dans nos bras, au fond de notre lit.
Un bel archer coquin à la flèche mutine
S’infiltre dans la nuit au cœur de nos ébats
Pour faire remonter un peu l’adrénaline.
Dans la course aux émois nous sommes des soldats
Dans un duel à deux, armé par la tendresse
Attisant le désir au cours de nos débats
Où règnent sans regret le rêve et la caresse.
LE REVE ET LA CARESSE
Où règnent sans regret le rêve et la caresse
L’amour se fait un nid pour signer des contrats
Sans faire pour demain une fausse promesse.
Il s’invite des fois sous la blancheur des draps
L’espace d’un instant dans le fond d’une couche
Pour réveiller l’ardeur de tendres pugilats.
Il viendra par endroit tenter une escarmouche
Pour toucher de son doigt ce beau rêve interdit
Quand un baiser s’en vient se poser sur sa bouche
Dans ses bras langoureux je goûte à l’infini.
JE GOUTE A L’INFINI
Dans ses bras langoureux je goûte à l’infini
Lorsque son corps brulant dans notre lit me touche
Pour donner au présent un chemin sans ennui.
Le désir voyageur quelque part l’effarouche
Quand il accoste un soir sur les bords de sa peau
Caressant de la main sa beauté sur la couche.
Pour offrir à l’amour un tout dernier tableau
Sur la toile je vais tenter une aventure
En dessinant mes vers à la plume, au pinceau
J’aimerai par des mots conter en écriture…
jc blondel