DE LAMARTINE A HUGO
En entendant ces mots qui sonnent dans le soir
Sur le blanc du papier j’étale ma tartine
Pour raviver la joie qui s’habille de noir
Je veux toujours chanter d’Hugo à Lamartine.
Alphonse se perdait dans le lac et ses eaux
Pour pleurer son amour et sa belle sirène
Alors qu’un vieux bateau voyageant sur la Seine
Réveille tes rancœurs, Monsieur Victor Hugo.
Alphonse et son secret, Victor dans ton malheur
Vous avez par vos mots bousculer le silence
En offrant à vos vers cette ultime sentence
Que l’écriture aura le gout frais du bonheur.
Voilà me promenant au bord de la rivière
Les mots d’une chanson de Verlaine à Rimbaud
En chérissant un peu Lamartine et Hugo
Mais sans perdre en chemin notre ami Baudelaire.
C’est le chemin des mots qui mène romantique
Sur tous les alexandrins qui rythment nos envies
Et moi, le rimailleur, qui façonne ma vie
Je régale ma vie de cette poésie
jc blondel