IL N’AVAIT QUE DES MOTS
Il n’avait que des mots pour offrir le voyage
Au lecteur assidu de ses alexandrins
Pour l’emmener rêver et même davantage
Lorsque la nuit venait bousculer ses matins.
Il savait nous donner ses superbes images
Pour estomper un temps les tracas quotidiens
En faisant découvrir de merveilleux rivages
Où nous irons plonger au fil de ses quatrains.
Ses crayons de couleurs sont fait avec des rimes
Il ouvre le chemin de songes langoureux
Dessinant à regret lorsque l’amour s’abîme
L’état d’âme d’un cœur qui n’est plus amoureux.
Voilà tout son talent, sa force d’écriture,
Il offre à tout moment à son ami lecteur
Un semblant de désir, un parfum d’aventure
Si celui-ci le suit dans sa folie d’auteur.
jc blondel