UN SOUVENIR AMER
Au funeste destin qui part en dérobade
Le soleil du désir a perdu ses rayons
Et même le plaisir n’offre plus de frissons
L’amour ne sait plus rien, en bref il est malade.
Le malheur revenant avec un sabre au clair
En chargeant il voulait porter son estocade
Car le corps adoré ne peut plus être cher.
Les regrets délaissés, ces rêves de passage
Un jour, se sont noyés dans un triste naufrage.
La tendresse a laissé ce souvenir amer.
jc blondel