A peine la lumière d'une bougie
Et ce silence si oppressant
Comme si ont voulais m'enlever mon souffle de vie
Pour ne pas perturber cet instant
Assise dans ce fauteuil, peu a peu je sombre
Les mains tremblantes, les yeux fixés dans le noir
Je bascule tout doucement vers cet autre monde
Qui m'attend pour bercer mon désespoir
A peine vêtue je sens un courrant d'air froid
Qui vient enlacer ma peau, je frissonne
Je suis glacée, mais je ne le sens pas vraiment
Comme une mélodie que j'entends et qu'au loin résonne
Les mots se mélangent
Les gestes se basculent
Les sentiments se déchaînent
Et dans leurs tourbillons m'entraînent
Se mélangent amour et haine
Se mêlent bonheur et peine
S'enlacent douleur et délivrance
S'unissent désespoir et espérance
Un papillon noir se pose sur mon cœur
Le battement de ses aille m'hypnotise
Me faisant aimer toute cette douleur
C'est le mal qui en bien se déguise
Fdl