Novembre est né chauve
D’une terre brune et ridée
Qui espère la Blanche
Novembre chante l'honneur
De la liberté gagnée
Sur le champ d'horreur
Le vent s’enrage
Mon parapluie est une jupe
Mes cheveux mouillés
Les aurores d’octobre
Sont givrées de soleils pâles
Et de fleurs figées
Cheveux en bataille
Octobre a le vent du large
J’erre apaisée
La plage esseulée
Reçoit les colères marines
S’effondrent les châteaux