La fatigue des jours
Enveloppe les corps
D’un manteau trop fin
Les neiges ne sont pas éternelles
Mais elles marquent
Nos paysages intérieurs
Nous grelottons à
Travers cette pluie
De flocons
Qui enlisent
Qui nous alourdissent
L’inspiration semble
Figée, telle une praire
Sous la cape du givre
L’envie, l’entrain
La spontanéité
D’une écriture
Ne semblent plus
Qu’un rêve
Une chimère
Aurions nous enfin
Atteint la fin de la ligne ?
L’expression de soi
Aurait-elle une finitude ?
J’ai peur, je crains.
Je reprends ce qui devient
Labeur !
J’écris, je persiste
Dans ces traces
Sur papier
Je persiste
A cerner
Quelques
Traces
De mon
Existence.
* alain, 21 octobre *