Ah, comme j'aime ton corps
Recouvert de verts dessins
Et toutes ses odeurs
Qui parcourent tes chemins
De l'eucalyptus au vert pin
Au long de tes montagnes
De la menthe au romarin
Qui poussent dans tes entrailles
Des petits chemins qui mènent
A des sentiers cachés
Où les amoureux se promènent
Dans tes beaux jardins secrets
Des rivières qui frôlent ta peau
Et chaque petit ruisseau
Se glisse en toi sans effort
Pour y dessiner ton corps
Des primevères aux mille odeurs
Transportent dans leurs fleurs
Le doux parfum du printemps
Et le lent défilé du temps
Tes champs verdoyants
Pigmentés de mille couleurs
Dans tes bras s'arrête le temps
On ne compte plus les heures
Je me suis perdue dans ton corps
Je me suis baignée dans tes rivières
Tu as bercé mon enfance de moments forts
C'est de toi que je suis le plus fier
Je te porte dans mes veines
Ton air coule dans mon sang
Et ma plus grand peine
C'est de te voir si loin
FdL