Il y a la mer et les montagnes
Il y a les immeubles, du béton toujours sans arbre, sans verdure
Il y a un camion qui en voulait à mon taxi
Il y a la foule courant de-ci de-là sans jamais regarder autour
Il y a que nous ne prenons pas le temps de flâner et pourquoi pas de nous perdre dans ses immenses avenues inconnues
Il y a que je déteste ces journées
Il y a ceux sur leur banc attendant je ne sais quoi
Il y a cet embouteillage au milieu de la rue à cause d’un stationnement gênant
Il y a cet agent de police qui arrive une fois trop tard
Il y a ces taxis qui attendent patiemment que le client arrive et qui ne veulent plus travailler lorsqu’ils en voient un
Il y a là dressé sur un trottoir un abri-bus toujours vide comme s’il faisait peur
Et il y a cette ville où je vis depuis tant d’années et où encore aujourd’hui je me perds.