Vendredi 3 Décembre 2004
J'ai tant connu le rêve amer
Qui hante sans qu'on lui échappe
Cette mélancolie dans l'air
Qu'on fuit et qui malgré nous happe
Souvent l'image un peu jaunie
M'a nourrie de belles illusions
Faisant de l'âme son logis
Douces effluves de nos passions
Le souvenir d'une parole
L'image d'un corps dénudé
Cet idéal qui me rend folle
L'ombre d'un amant adoré
A travers les heures il me suit
Passant les obstacles toujours
Moi, victime d'un mal anobli
Celui d'espérer son amour.