D'aussi loin que je peux porter mon regard,
J'essaie en vain de l'apercevoir,
Je suis là, je plisse les yeux puis les écarquille
Et toujours rien de lui.
Alors je reste là, l'air hagard,
En sollicitant ma mémoire
De vieille dame tranquille
Sur la fin de sa vie.
J'aurai aimé, une dernière fois
Le voir, le sentir, le respirer,
Me perdre dans son univers bigarré
Et tout comme autrefois
Laisser son soleil me réchauffer,
Son vent me caresser.
De sa présence je me languis sans cesse.
Je vis ici depuis des années, loin de lui,
Et pourtant, toute ma tendresse,
Reste à jamais pour mon pays, "l'Algérie"