bruno
plume de Pelicanus MODERATEUR
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 |  Sujet: à l'attention des plumes de Colibri  Jeu 7 Fév - 2:40 | |
| A l'attention de nos plumes de Colibri, ce poème de Charles Marie LECONTE de LISLE :
Le colibri
"Le vert colibri, le roi des collines,
Voyant la rosée et le soleil clair
Luire dans son nid tissé d'herbes fines,
Comme un frais rayon s'échappe dans l'air.
Il se hâte et vole aux sources voisines
Où les bambous font le bruit de la mer,
Où l'açoka rouge, aux odeurs divines,
S'ouvre et porte au coeur un humide éclair.
Vers la fleur dorée il descend, se pose,
Et boit tant d'amour dans la coupe rose,
Qu'il meurt, ne sachant s'il l'a pu tarir.
Sur ta lèvre pure, ô ma bien-aimée,
Telle aussi mon âme eût voulu mourir
Du premier baiser qui l'a parfumée !" | |
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bruno
plume de Pelicanus MODERATEUR
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| | Sujet: aux plumes de colibri Mar 19 Fév - 12:02 | |
| - Ny-Haja Andrianaly a écrit:
Un colibri butineur
Sortit du fond de sa fleur
Sa longue langue alanguie,
Par de folles soûleries
Dit-on.
Folles soûleries ? Mon œil !
Plutôt un sursaut d’orgueil
Qui poussa cet oiseau-mouche
A feindre d’être farouche !
Allons !
Toute la prairie le sait
Que sa fleur, n’étant plus gaie,
Se laissa cueillir (et vlan !)
Par un promeneur passant
Par là…
C’est alors que le petit
Lilliputien nous mentit :
J’ai mal comme un chien jeté
Au bord d’un chemin, l’été.
C’est ça !
Qui croirait à ces sornettes ?
Ni l’aigle, ni la rainette,
Ni le nandou, ni l’iguane,
Ni le tatou qui ricane,
Personne !
Un colibri butineur,
Pourrait-il souffrir du cœur ?
Que sont donc ces grands pétales
Pour lesquels son bec s’emballe,
Frissonne,
Tremble d’émoi ? Qui l’eût cru !
A peine évincé, déçu,
Ce goulu, déjà, convole
Avec une autre corolle
- poemesdePat a écrit:
- Il est une île corolle belle
Ou les oiseaux vont s’établir
Car la lumière est éternelle
A la mesure de leurs désirs
Le colibri frissonne de l’aile
Le paradisier veut éblouir
Le tangara cet arc-en-ciel
Charme mes yeux, berce mes délires
Les lyres chantent leur ritournelle
Les gorges roucoulent de plaisir
Les fleurs affinent leur silhouette
Infantes de soie prêtes à s’offrir
J’y ai vécu mes jours de fête
Dans ce tableau fait pour séduire. - poemesdePat a écrit:
- Vers l’horizon tout embrumé
Par les vapeurs de l’été
Flotte un nuage évanescent
Une oasis attirante
Le paradis
Des colibris.
Dans les forêts enchantées
Aux feuillages luxuriants
Vers les rives embaumées
Enivrées d’encens
S’élancent
Dans le sillage de l’éclair
Dans l’éclat de la lumière
Les ailes pourprées
Les ailes bleutées
Des colibris.
Petit oiseau bourdon frivole
Corps gracieux et éthéré
Agile danseur de farandoles
Des forêts enchantées
Dans les corolles satinées
Aux senteurs odorantes
Tu puises ton agilité
En savourant le nectar des fleurs.
Dans l’éblouissement de l’été
J’ai eu une vision colorée
J’ai fait une envolée
Mes ailes étaient diaphanes, évaporées
En pensée, j’ai pu voguer
Vers un calice parfumé
Et savourer le nectar des Dieux
Celui-là même de l ‘immortalité. | |
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carla
plume de Mésange
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| | Sujet: Re: à l'attention des plumes de Colibri Sam 29 Mar - 16:25 | |
| Merci pour ce trés joli poème que je ne connaissais pas. | |
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| | Sujet: Re: à l'attention des plumes de Colibri | |
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