Les anges de la vieUn petit garçon dans une rivière
Un enfant en bord de mer.
Une petite fille dans une baignoire.
Un garçonnet en main, une poire.
Deux enfants et un réfrigérateur.
Une enfant la tête dans les fleurs.
Quelles belles images cela fait.
Quelles belles images se seraient.
Si le petit garçon de la rivière n’était pas noyé,
L’enfant de bord de mer, mort, repêché,
Pour le garçonnet le cœur, d’un couteau, percé,
Ces deux enfants au congélateur gelés,
Et cette enfant dans les fleurs assassinée.
Et ce pourquoi ?
Et de quel droit !
Toute cette folie humaine !
Ces fous pleins de haine !
Vengeance, violence, démence !
Cet égoïsme qui rend fou !
Une intelligence ? Mais laquelle ? Où ?
On dit l’humain capable d’aimer !
Je le vois plutôt fort à tuer !
On se veut une espèce intelligente,
On ne vaut pas plus que de la fiente !
Ainsi comment peut-on détruire ?
Des êtres qui ne peuvent pas nuire !
Des enfants qui ne voulaient que grandir.
Et dans nos bras sourire et rire.
J’en veux à ces tueurs !
J’en veux à tous les voyeurs !
J’en veux aux aveugles, aux sourds aussi.
Qui comme nous un jour n’ont rien saisi.
Pour ces meurtres à deux pas de nous.
On a rien vu, on a rien fait, c’est tout.
Car on préfère l’ignorance,
Que la vérité cruelle de la violence.
Pardon à vous les petits anges,
Que cette folie chez les adultes dérange.
Pardon de pas vous avoir sauvé,
De ceux qui en silence vous ont tué.
Pardon, à toi petite fille, pardon.
Quand ton papa t’a noyé dans ta maison,
Je n’étais pourtant pas loin,
Mais j’étais loin d’imaginer çà ! Oui loin !
A vous tous petits anges,
Vous qui ne méritez que louanges.
Vous êtes l’innocence même,
Oh Dieu combien je vous aime !
Et combien je voudrais un jour,
Que vos meurtriers payent pour toujours.
Allez maintenant, reposez en paix mes doux…
Loin de ce monde qui n’a pas voulu de vous.
Excusez ce texte un peu rude, mais je l'ai écrit, les larmes au bord des yeux, après un gros câlin à mon Timothée Angel.
Comment, mais comment peut-on faire du mal à un enfant ?