La Nuit
Quand sonne l’heure ou les elfes s’éveillent,
Par un furtif regard souvent effarouchées,
Les bois éblouis
Murmurent de subtiles prières
Spectateurs attendris de leurs tendres baisers.
Là-bas dans la clairière enchanteresse
Quand la lune diffuse une pâle lueur
Flotte une douce mélodie.
Elles s’élancent alors, graciles et éthérées,
Semblables à des souhaits qu’on aurait formulés.
La Nuit
Quand sonne l’heure
S’évanouissent les elfes,
Par un furtif regard souvent effarouchées,
Et dans l’obscurité craintive
S’évapore la lune
Et sa lueur tamisée.
D 'après Goethe