Je souhaitais vous livrer une partie de la préface qui a été consacrée à Pat dans son recueil <<paradis>> ou <<paradis artificiels>>, le titre n 'ayant pas été vraiment définitif. Elle a été rédigée par une amie proche de Patricia, docteur d'état en histoire de l 'art et conservateur de musée. Vous pourrez juger si cette description est bien pour vous le reflet des textes que je déposerai au fur et à mesure, à très petite dose.: Oncle Ben
Dans ce recueil de textes et de poèmes inspirés ou confirmés par des images : paysages réels, paysages rêvés par des artistes, œuvres d’art, souvenirs personnels, Patricia nous révèle que le Paradis n’est pas un lieu inaccessible ou hypothétique.
A qui sait voir et entendre, le Paradis est à portée de main et accessible chaque jour : il est dans les jeux de la lumière, dans l’harmonie de la nature qui –par la main de Dieu-compose des tableaux si variés et si équilibrés ; il est aussi dans les rythmes du temps qui éveillent en nous le sentiment de l’universel, et dans les correspondances entre ces perceptions et la vie intérieure de chacun.
(…..) Sensible aux moindres nuances de la lumière et à ses mille réfractions, émerveillée par une fleur, une plage, un coin de ciel, elle sait voir <<l'eau peuplée de rêves d'enfants>>, elle a appris –et nous apprend- à trouver dans l’équilibre de la nature qui <<se déverse peu à peu sur le cœur assoiffé>>l’oubli des fatigues et des soucis de la vie. Cette acuité des sens et du cœur a redonné à Patricia, si douloureusement éprouvée à plusieurs reprises, une si forte perception de sa présence au monde qu’elle ne veut <<laisser aucun jour s’accomplir sans>>elle.
Cécile COUTIN