Vous demandez si vos vers sont bons. Vous me le demandez. Vous l'avez demandé à d'autres.........
Hé bien (puisque vous m'avez autorisé à vous conseiller), je vous prie de renoncer à tout cela. Vous regardez vers le dehors, et c'est précisément ce que vous devriez ne pas faire aujourd'hui. Personne ne peut vous conseiller ni vous aider. Personne. Il n'est qu'un seul moyen. Rentrez en vous-même. Cherchez la raison qui, au fond, vous commande d'écrire ; Examinez si elle déploie ses racines jusqu'au lieu le plus profond de votre coeur ; Reconnaissez-le face à vous-même : Vous faudrait-il mourir s'il vous était interdit d'écrire ? Ceci surtout : demandez-vous à à l'heure la plus silencieuse de votre nuit : Dois-je écrire ? Creusez en vous-même vers une réponse profonde. Si cette réponse devait être affirmative, s'il vous est permis d'aller à la rencontre de cette question sérieuse avec un fort et simple "je dois", alors construisez votre vie selon cette nécessité ; votre vie, jusqu'en son heure la plus indifférente, la plus infime, doit se faire signe et témoignage de cette poussée......