J'allonge
le trait de l'amour
vers tes yeux
où l'aube voit le jour
J'aperçois
une envolée vers les cieux
sans retour
et le temps se fait capricieux
Le goût a levé
mes lèvres pour dessiner
une onde de toi
en ivresse avec moi
Tu prolonges
l'enlisée de nos formes
sur ma hanche
avant que la cloche sonne
Tu reçois
l'antre de ma faim
inassouvie, j'échois
dans la paume de ta main
La nuit fini par tomber
sur nos solitudes ailées
enivres moi
de ton jeu, encore une fois